Dans un article dont les résultats représentent une nouvelle preuve de concept, une équipe de chercheurs menée par le Dr Daniel Kaufmann, professeur au Département de médecine et chercheur au CR-CHUM, vient de démontrer que l’administration de puissants anticorps neutralisants permettait non seulement de contrôler la virémie chez un groupe de personnes vivant avec le VIH dont le traitement standard avait été interrompu, mais aussi d’augmenter les réponses immunitaires à médiation cellulaire dirigées contre certaines protéines du virus. Ces résultats spectaculaires suggèrent que les effets suppresseurs de ces anticorps sur la réplication du VIH pourraient être attribués au moins en partie à une stimulation de la réponse antivirale des cellules T CD8+ de ces patients, ouvrant potentiellement la voie à une utilisation plus large de ces produits dans le cadre du traitement de l’infection à VIH. Outre Dre Julia Niessl, Dre Amy Baxetr et Dr Mathieu Dubé, qui travaillent avec Dr Kaufmann, ont collaboré à cette étude les équipes de la Dre Marina Caskey et du Dr Michel Nussenzweig, de la Rockefeller University, et du Dr Florian Klein, de la University of Cologne. L’article en question, intitulé « Combination anti-HIV-1 antibody therapy is associated with increased virus-specific T cell immunity », a été publié en ligne dans le dernier numéro de la revue Nature Medicine.
Lien vers l’article de La Presse