COVID-19: tous les anticorps ne sont pas égaux devant le virus

21 octobre 2020

Une équipe de chercheurs du Centre de recherche du CHUM et d’Héma-Québec montre comment les anticorps IgM jouent un rôle primordial dans la neutralisation du SRAS-CoV-2.


Lorsqu’une personne est infectée par le SRAS-CoV-2, sa quantité d’anticorps capables de neutraliser le virus augmente plutôt rapidement dans son organisme. Une fois qu’on est guéri, cette quantité décline.

Dans une précédente étude, les équipes du chercheur Andrés Finzi, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en entrée rétrovirale et professeur à l’Université de Montréal, et de la chercheuse Renée Bazin, directrice de l’innovation à Héma-Québec, avaient montré que cette capacité de neutralisation diminue après six semaines.

Dans une nouvelle étude non révisée par les pairs et mise en ligne sur le serveur de prépublication bioRxiv, les chercheurs ont démontré que cette diminution est associée à la disparition d’une famille d’anticorps, les IgM ou immunoglobulines M, dans le plasma sanguin.

En d’autres termes, ces IgM jouent un rôle clé dans la neutralisation du virus et font donc partie de l’arsenal utilisé par le système immunitaire pour combattre l’infection.

Nous en discutons avec Andrés Finzi et Renée Bazin, les deux coauteurs principaux de ces travaux de recherche.

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https://nouvelles.umontreal.ca/article/2020/10/20/covid-19-tous-les-anticorps-ne-sont-pas-egaux-devant-le-virus/