Les vaccins et les maladies rares

22 octobre 2020

Une chercheuse en immunologie de l’UdeM a trouvé une solution pour les enfants atteints d’acidose lactique: la simple vaccination pour éviter les infections.


Imaginez que votre enfant a une maladie rare qui le rend fragile aux infections. S’il contracte la rougeole, sera-t-il capable de combattre l’infection? Une chercheuse de l’UdeM a découvert une solution à ce problème: la vaccination.

Dans la population générale, la vaccination est un moyen efficace de contrer les infections, souligne la Dre Sylvie Lesage, professeure en immunologie à l’Université de Montréal et chercheuse au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Et il semblerait que la vaccination fonctionne aussi dans le contexte de certaines maladies rares, a-t-elle trouvé. Les maladies rares étant peu étudiées, cette solution est ainsi fort prometteuse.

«Les vaccins fonctionnent, c’est indéniable, déclare la chercheuse, qui publie un article à ce sujet aujourd’hui dans PLOS ONE. Ce qui est significatif, c’est que, même chez les patients atteints d’une maladie rare, le vaccin contre la rougeole, par exemple, pourrait de façon importante les aider à passer à travers une infection qui, normalement, serait très nuisible pour leur santé, nécessitant une intervention médicale.»

Grâce au soutien de la Fondation du Grand Défi Pierre Lavoie et en collaboration avec d’autres spécialistes québécois, Sylvie Lesage mène un projet de recherche sur l’acidose lactique congénitale, une maladie mitochondriale très rare. C’est au Québec qu’on répertorie le plus grand nombre de cas au monde: près d’une quinzaine.

Pour lire la suite:

Pour l’article:
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0239860


https://nouvelles.umontreal.ca/article/2020/10/21/les-vaccins-et-les-maladies-rares/