L’équipe d’Éric Cohen et l’équipe de Nicolas Chomont dans « Cell Reports ».

4 décembre 2019

Deux équipes de recherche menées par deux professeurs de notre Département, le Dr Éric Cohen de l’IRCM et le Dr Nicolas Chomont du Centre de recherche du CHUM, ont publié cette semaine les résultats de leurs recherches « back to back » dans le même numéro de la prestigieuse revue scientifique « Cell Reports ».

Les travaux du Dr Cohen (Pham et al., Cell Rep 29(9): 2770-2782, 2019) montrent que le traitement de souris humanisées avec une version soluble de Flt3L (FMS-like tyrosine kinase 3 ligand) retarde l’apparition de la virémie à VIH et en diminue l’ampleur. Comme les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) des souris traitées avec Flt3L produisent plus d’interféron de type I suite à une stimulation à travers TLR7, cela suggère que les pDC jouent un rôle important dans le contrôle de la virémie lors des phases précoces de l’infection à VIH, ce qui pourrait permettre le développement de stratégies novatrices pour combattre cette infection. On aussi contribué à ces travaux Dre Sylvie Lesage (Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont) et Dr Élie Haddad (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine), tous deux professeurs titulaires au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie, et notre regretté collègue Dr Cheolho Cheong.

Lien vers l’article:
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211124719314160?via%3Dihub

Lien vers le site du labo Cohen:
https://ircm.qc.ca/fr/recherche/immunite-et-infections-virales/retrovirologie-humaine


Photo: Dre Tram Pham et Dr Éric A. Cohen.

De leur côté, Dr Chomont et son équipe (Pardons et al., Cell Rep 29(9): 2783-2795, 2019) ont testé les effets de plusieurs agents d’inversion de latence sur différents sous-types cellulaires dans lesquels le VIH persiste (cellules T CD4+ centrales mémoires, T CD4+ mémoires transitionnelles, T CD4+ mémoires effectrices) et ont démontré que ces agents n’agissaient pas de la même manière sur tous ces sous-types. Ceci suggère que l’utilisation de combinaisons d’agents d’inversion de latence pourrait être nécessaire afin de réactiver–et éventuellement de purger–le VIH qui se cache dans ces différentes populations cellulaires.

Lien vers l’article :
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2211124719314342?via%3Dihub


Photo : Dr Nicolas Chomont et Dre Marion Pardons.